Livres, revues et lexiques

Livres, revues, journaux sur la prison
Livres, revues, journaux sur la prison

Des livres …

  • Il y a 50 ans, le groupe d’information sur les prisons (GIP)
    Dans Revue de science criminelle et de droit pénal comparé 2021/1 (N° 1), pages 1 à 14
    Voici un « relevé topographique et géologique » d’une bataille. Pendant les années 1970, les prisons s’embrasent, en France comme dans d’autres pays, en Europe et aux États-Unis. Le nom du Groupe d’information sur les prisons (GIP) est définitivement attaché à ces évènements. Du GIP Michel Foucault fut le maître d’œuvre. Il sut imposer à ce groupe une méthode et une éthique de travail exigeantes qu’il insuffla dans des actions et des écrits. Beaucoup d’évènements auxquels de nombreuses personnes prirent part et leur part : nous relatons les plus significatifs et les plus retentissants. Les répercussions furent nombreuses sur le droit et les institutions chargées de l’exécution des peines. Dans le sillage du GIP, demeure un indéfini des luttes dans leurs effets, aussi sur le droit, en mouvement, toujours.
  • Vers un monde (presque) sans prison ?
    Dans Études 2020/13 (n° Hors-série), pages 115 à 118
    « Vidons les prisons ! » fut un mot d’ordre lancé sur les réseaux sociaux (avec le mot-dièse #ReleaseThemNow) au début de l’état d’urgence sanitaire. Malgré l’ampleur inédite de la pandémie actuelle, cette question a souvent été posée dans le passé. La peur de la contamination traverse toute l’histoire de la prison républicaine. Après de longs débats, la Troisième République opta pour le modèle cellulaire contre les vastes cellules collectives, source de contagion physique et morale. Sauf que cet objectif louable ne sera jamais atteint.
    Dans un débat public envahi par l’inquiétude et l’insécurité, la surpopulation carcérale n’a cessé de progresser. Au point d’atteindre un pic avant la crise sanitaire que nous vivons (près de 71 000 détenus pour 60 000 places, avec 1 600 matelas au sol) et de rendre illusoires les mérites de la cellule individuelle sans cesse invoqués depuis lors.
  • Il n’est pas étonnant que, face à l’avancée de la Covid-19, la première réaction fut d’imposer aux détenus un surcroît de discipline collective (promenade confinée, suppression des parloirs, etc.) ce qui a entraîné les premières mutineries. Comment supporter un isolement aussi punitif pour une population carcérale dont on connaît le taux élevé de suicides et de troubles mentaux ? Assez vite, une politique hygiéniste s’est imposée : faire baisser la densité carcérale, demander aux tribunaux d’éviter les courtes peines et placer en libération anticipée les détenus en fin de peine. Ce qui revient à admettre, au fond, que la prison est dangereuse et la liberté salutaire…
  • La fabrique des jugements Comment sont déterminées les sanctions pénales Par Arnaud Philippe Collection : Sciences humaines Éditeur : La Découverte
    Chaque année, plus de 600 000 personnes sont condamnées par la justice française. Leurs sanctions s’étalent de légères amendes à de lourdes peines de prison. Ces jugements font l’objet d’une exposition médiatique intense, de critiques nombreuses et d’évaluations contradictoires. La justice pénale est tour à tour qualifiée de laxiste, de discriminatoire et de partiale ; elle est accusée de s’acharner sur certains ou de représenter les intérêts d’un groupe ou d’une classe… Pourtant, cette défiance masque une relative méconnaissance des mécanismes de la décision judiciaire. Pour expliquer ses modulations, de nombreux paramètres sont évoqués. Parfois inconciliables, ceux-ci vont d’un légalisme strict – les juges ne feraient qu’appliquer la loi à la lettre – à un contextualisme absolu – les peines prononcées dépendraient de « ce que les juges ont mangé au petit déjeuner ».
    À partir d’un travail de recherche inédit fondé sur l’analyse de vastes bases de données individuelles, en particulier le casier judiciaire national français, ce livre déconstruit les verdicts pour en analyser les déterminants. Comment l’avalanche de lois et les mesures prises par l’exécutif infléchissent-elles le travail des magistrats ? La justice est-elle rendue uniformément sur l’ensemble du territoire ? Est-elle influencée par l’actualité ou les caractéristiques des parties ? Quels biais sont susceptibles de l’affecter ? Les critères des juges diffèrent-ils de ceux des citoyens ?
    En répondant à ces questions fondamentales et en éclairant les relations entre le pouvoir politique et l’institution judiciaire, Arnaud Philippe nous permet d’envisager la « demande de sévérité » exprimée par les sondages et l’« inflexibilité » sécuritaire affichée par les élus sous un tout autre jour.
  • Les déplacés Portraits de parcours de jeunes sous main de justice Sous la direction de Laurent Solini, Jennifer Yeghicheyan, Christine Mennesson Collection : Questions de société Éditeur : Champ social Année : 2022
    Lola, Lucas, Rémi et Jason sont des jeunes sous main de justice régulièrement déplacés. Foyers, centres éducatifs renforcés, centres éducatifs fermés, établissements pénitentiaires pour mineurs (EPM), quartiers mineurs – Cet ouvrage présente leurs portraits. Des portraits de parcours qui montrent l’effet des déplacements judiciaires et de la discontinuité éducative sur leurs configurations familiales, scolaires, délinquantes et plus largement sur leur rapport à la justice. Ces expériences judiciaires fractionnées sont appréhendées lors d’une investigation ethnographique de plusieurs mois, débutée au sein d’un EPM en 2018 et poursuivie en 2019.
  • Le guide du prisonnier Observatoire International des prisons (Auteur)
    Dans un univers carcéral qui reste, depuis des décennies, le même espace de non-droit aux conditions de vie souvent dégradantes, des questions élémentaires se posent aux personnes détenues : que se passe-t-il à l’arrivée en prison ? Comment recevoir des soins adaptés ? Qui peut bénéficier de réductions de peine ? Comment intenter un recours contre l’administration pénitentiaire en cas de préjudice ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles répond Le Guide du prisonnier. Cette nouvelle édition, entièrement mise à jour et revisitée depuis sa dernière parution en 2012, couvre de nouveaux sujets, notamment les aménagements de peine, l’évaluation et la prise en charge de la radicalisation, les droits des personnes étrangères détenues, etc.
    Destiné aux personnes incarcérées, à leurs proches, aux professions judiciaires, aux intervenants en milieu carcéral et à tout citoyen s’interrogeant sur les droits des prisonniers, ce livre accompagne par un jeu de questions-réponses l’intégralité du parcours pénitentiaire, du premier au dernier jour de prison. Les différentes étapes – entrer en prison, vivre en prison, sortir de prison – sont abordées successivement et donnent lieu à une explication claire de la règle de droit, confrontée à sa mise en œuvre au quotidien et illustrée par des témoignages, analyses et articles de presse.
    Véritable outil de défense contre l’inapplication de la loi et les atteintes à la dignité en détention, ce guide est l’ouvrage indispensable pour toute personne liée de près ou de loin au monde carcéral. Editeur La découverte Parution 07/01/2021
  • Fragments de prison – Histoires vécues Véronique Sousset (Auteur)  Véronique Sousset est directrice d’établissement pénitentiaire. Tirés de son vécu professionnel, ces Fragments de prison répondent au lecteur curieux et traversé d’impressions opposées, entre répulsion et fantasme, quant à ce lieu méconnu qu’est la prison : ses visages, ses histoires singulières, ses missions, ses ombres, ses représentations…
    Mettre en mots la prison afin de ne pas laisser le silence dicter sa loi, faire entendre d’autres échos pour mieux comprendre le fonctionnement de l’institution carcérale.
    Au travers d’anecdotes, de tranches de vie, de portraits, ce texte nous fait découvrir, au fil des pages, la vie de détenus, hommes et femmes, célèbres ou anonymes, et donne à voir la prison autrement : par le prisme de la rencontre….Editeur Le Cherche-Midi Parution 10/03/2022
  • Histoires de femmes – Écrits de prison Collectif (Auteur)  Créé en détention, Histoires de femmes est un recueil de textes qui regorge de vie autant qu’un hymne à la liberté.
    Sous la direction de Lisette Lombé, Elvira Masson, Fabrice Rose et Delphine de Vigan, en partenariat avec l’association Lire pour en sortir.Vous qui tenez ce livre entre vos mains, vous allez découvrir une vingtaine de détenues devenues des écrivantes.
    Vous allez partager leurs aspirations et un peu de ce qui se passe entre les murs d’une prison. Derrière les mots de chacune, c’est peu à peu leurs forces,… Editeur Robert Laffont Parution 03/03/2022
  • Au coeur de la prison des femmes Ma vie de surveillante Marie-Annick Horel (Auteur), Marie Poblete (Auteur) 
    Jamais l’univers carcéral féminin n’avait été dévoilé de si près. Surveillante au Centre pénitentiaire de Rennes, le seul en France exclusivement réservé aux femmes, Marie-Annick Horel nous raconte 37 années de terrain, la confrontation avec la violence permanente mais aussi son immense fierté d’exercer un métier qu’elle juge pourtant être une « zone d’ombre de la République ». À 21 ans, Marie-Annick Horel est une jeune recrue qui découvre l’univers de la prison et veut se rendre utile. Son goût du contact, elle le cultivera toute sa carrière, cherchant à instaurer des relations plus humaines avec les détenues. Qu’elles soient mères infanticides, braqueuses, tueuses ou trafiquantes, elle ne les juge pas. Toujours à leur écoute, Marie-Annick Horel a voulu témoigner du désespoir et de la solitude de ces longues peines « qui ne se pardonnent jamais » mais aussi de la drogue, des trafics, de l’ultraviolence du quotidien carcéral et des quelques moments de joie. Elle dessine des portraits poignants : de rares femmes parviennent à s’en sortir, d’autres récidivent ou désespèrent… Avec sa parole franche et vraie, Marie-Annick Horel livre un témoignage inédit sur la réalité d’un métier dévalorisé, encore tabou, exposé à la gestion de crise continue. Elle dénonce le manque de moyens et de formation d’une profession invisible et fait des propositions pour améliorer la réinsertion des condamnées. Editeur Tallandier Parution 03/03/2022
  • Pour que droits et dignité ne s’arrêtent pas au pied des murs Collectif (Auteur), Oip (Auteur)
    Créée en 1996, la section française de l’Observatoire international des prisons (OIP) se bat pour le respect des droits et de la dignité dans les prisons françaises et milite pour la réduction du recours à l’emprisonnement. En vingt-cinq ans, l’association est devenue un interlocuteur essentiel pour les détenus mais aussi pour l’ensemble des personnes qui s’intéressent à la question carcérale. Elle est par ailleurs une force de proposition respectée des institutions qui sollicitent régulièrement son analyse. Pourtant, alors que la prison reste un espace de non-droit, l’Observatoire n’a jamais été aussi peu soutenu financièrement par l’État. Au point que son existence est menacée.
    C’est pour réaffirmer les valeurs qui sont au fondement de son action que des écrivains s’associent au combat pour sa défense. Leurs textes rappellent à quel point la prison hante nos consciences malgré les mécanismes d’occultation de sa dure et proche réalité. Chacun y raconte, dans une grande diversité de forme et de ton, son lien à ce lieu de relégation et dénonce le scandale de sa persistante inhumanité. Editeur Seuil Parution 18/03/2021
  • Le Trou à rats Un surveillant dans l’enfer des prisons françaises ; Marc La Mola (Auteur), Patrick Merly (Auteur)
    Durant trente-quatre ans, Patrick Merly a été surveillant de l’administration pénitentiaire. Autrement dit : un gardien de prison, un « maton ». – De son premier stage à Fleury-Mérogis jusqu’aux Baumettes à Marseille, en passant par la prison de la Santé à Paris, Patrick Merly raconte, sans fard, son parcours et ce métier si particulier. Comment gérer des hommes et des femmes dans un endroit déshumanisé ? Comment gérer sa propre peur devant la violence de certains détenus ? Comment se préserver de la noirceur du quotidien ? À qui en parler à l’extérieur pour ne pas sombrer ? – – Porté par l’amitié de Marc La Mola, ancien flic de la BAC de Marseille, il livre un témoignage puissant pour « hurler ce qui se déroule derrière ces grands murs », et dire, malgré tout, la lente reconstruction d’un homme qui n’aura jamais perdu son humanité et gardé, chevillé au corps, le goût intense de la liberté. – “Editeur Fauves Eds  Parution 18/01/2021
  • La prison : alpha et oméga de la punition ? ; Jérôme Fourquet (Auteur), Adeline Hazan (Auteur),
     Le lien entre punition et détention est profondément ancré dans notre société. Alors même que les effets «rédempteurs» de la prison sont discutables, ce livre vient interroger cette certitude. Quelle image les Français ont-ils de la situation des prisons françaises ? Comment conçoivent-ils le rôle de la prison, et son évolution ? Un bref ouvrage pour interroger la pertinence de la «case prison» qui semble bien ¬souvent aller de soi, quand d’autres solutions sont possibles… et se pratiquent de plus en plus autour de nous.
    Adeline Hazan Adrien Taquet Avant-propos de Jérôme Giusti et Dominique Raimbourg Avec le concours de Jérémie Peltier et Jérôme Fourquet Editeur L’aube Eds De Parution 10/11/2020
  • Une institution dégradante, la prison Corinne Rostaing (Auteur)
    Dégrader, c’est condamner la personne à perdre sa dignité. L’enquête exceptionnelle de Corinne Rostaing, fruit de trente années de recherche, notamment dans les prisons de femmes, révèle combien, aujourd’hui en France, la détention, malgré les continuelles améliorations, dégrade. Et cet effet ne se limite pas à la durée de l’incarcération ni aux seules personnes détenues.Assurément, les conditions diffèrent, selon que la personne est incarcérée en maison d’arrêt pour le prévenu (en attente de jugement ou de jugement définitif) ou le condamné à une courte peine, en centre de détention pour les condamnés à des peines plus longues (moins de dix ans généralement) ou en maison centrale pour les condamnés à de longues peines ou nécessitant une surveillance particulière. Mais l’effet de l’enfermement, expérience totale et spécifique, est le même : l’espace limité, l’organisation bureaucratique, la vie artificielle, l’isolement et la promiscuité, l’ennui.L’incarcération provoque une remise en cause de l’identité et constitue une épreuve morale sans équivalent. Face à la mission de retrancher l’individu de la société, que pèse la mission de réinsertion sociale, du point de vue de l’institution et des personnes incarcérées ? Comment les sortants peuvent-ils s’en sortir ? La prison, réduite à un rôle de gardiennage des individus, ressemble davantage, pour les 200 détenus qui en sortent chaque jour, à une voie sans issue qu’à un nouveau point de départ.Cet ouvrage formule la question essentielle : quel sens peut-on donner aujourd’hui à la peine et à la prison dans la société démocratique ? Editeur Gallimard Parution 08/04/2021
  • Décarcérer – Cachez cette prison que je ne saurais voir Sylvain LHuissier (Auteur) 
    « La prison, c’est le Club Med ! »
    « La prison est faite pour les criminels »
    « Il faut bien qu’ils paient pour ce qu’ils ont fait »
    La prison est un endroit dont on parle peu et que l’on connaît très mal. Mais quand on critique l’emprisonnement systématique, on se voit souvent rétorquer : « Que proposez-vous de mieux ? »
    L’objectif de Sylvain Lhuissier n’est pas de désigner un coupable, mais de comprendre pourquoi, gouvernement après gouvernement, rien ne change ; d’identifier comment chaque acteur, d’un bout à l’autre de la chaîne, participe à maintenir le système en place ; mais surtout de montrer comment nous tous, citoyens, représentons à la fois une part de la responsabilité et un levier possible du changement.
    L’auteur propose de vider les prisons au lieu d’en construire de nouvelles, de réinventer les peines plutôt que de repeindre des cellules vétustes. On sait depuis longtemps que la prison est une solution inefficace contre le crime, mais quand, de surcroît, elle s’applique majoritairement à des personnes qui n’entrent pas dans la catégorie des criminels, ne faut-il pas revoir collectivement notre copie ? Editeur Rue De L’Echiquier Parution 18/06/2020
  • Carnets de prison ou L’oubli des rivières René Frégni (Auteur) 
    Chaque fois que je franchis les portes blindées d’une prison et que les surveillants fouillent mon cartable, il me semble que j’apporte à ces hommes, mieux qu’un 38 Spécial, une lime ou un téléphone portable. Chacune de mes poches est bourrée de mots, de sensations, de cris, de tendresse et d’émotion. René Frégni. “Les mots sont parfois sauvages et terrifiés, parfois doux et affectueux. J’ai essayé de parler de mon travail, si modeste, dans les prisons, du rôle des livres, des mots et de l’amour tout au long de ma vie, de mon impuissance face à ces montagnes de misère et d’injustice qui s’accumulent et annoncent des jours sans doute barbares. J’ai écrit en quelques pages l’immense voyage de ma vie vers la peur et la beauté. Seule la sincérité a guidé ma main.” Le minot de Marseille. Editeur Gallimard Parution 28/11/2019
  • Dans une prison de femmes Une juge en immersion. Isabelle Rome (Auteur) 
    La colère et la lassitude exprimées par les surveillants pénitentiaires, au cours de ces derniers mois, nous ont rappelé à tous que la prison, ce n’est pas seulement des murs et des barreaux. La prison, c’est aussi une histoire d’humanités. De destins croisés, de journées et de longues nuits partagées, une promiscuité parfois insupportable. Une communauté de vie qui s’impose, au-delà des statuts et des différences. Malgré la surpopulation, malgré la violence presque quotidienne et l’oubli fréquent de ceux qui sont à l’extérieur. Il faut ici coexister. Chez les surveillantes de ce huis clos exclusivement féminin, Isabelle Rome a retrouvé le même sentiment d’isolement que chez celles qui y sont enfermées. Loin de toute démagogie, elle pose cette question : se satisfaire d’une prison fermée sur elle-même, échouant à remplir sa mission de réinsertion, n’est-ce pas reléguer détenues, personnel pénitentiaire et, finalement, l’ensemble de notre justice « à l’ombre de la République » ? Rome Isabelle : Plus jeune juge de France, Isabelle Rome n’a que 23 ans lorsqu’elle est nommée juge de l’application des peines à Lyon et où elle s’implique dans plusieurs associations et actions de prévention de la délinquance. Elle a occupé des fonctions pénales dans diverses juridictions et a servi en cabinet ministériel. Elle est aujourd’hui Présidente de cour d’assises, auprès de la Cour d’appel de Versailles. Elle a déjà publié « Vous êtes naïve madame le juge » (Editions du Moment, 2012). Editeur Enrick B. Eds Parution 19/06/2018
  • L’Ombre du monde. Une anthropologie de la condition carcérale Didier Fassin (Auteur)
    Que nous dit du monde contemporain la prison, qui en est devenue la peine de référence ? Pour tenter de répondre à cette question, Didier Fassin a conduit au long de quatre années une enquête dans une maison d’arrêt. Analysant l’ordinaire de la condition carcérale, il montre comment la généralisation de l’enfermement a renforcé les inégalités socio-raciales et comment les avancées des droits se heurtent aux logiques d’ordre et aux pratiques sécuritaires. Mais il analyse aussi les attentions et les accommodements du personnel pénitentiaire, les souffrances et les micro-résistances des détenus, la manière dont la vie au dedans est traversée par la vie du dehors. La prison apparaît ainsi comme à la fois le reflet de la société et le miroir dans lequel elle se réfléchit. Plutôt que l’envers du monde social, elle en est l’inquiétante ombre portée.
    Didier Fassin : Professeur de sciences sociales à l’Institute for Advanced Study de Princeton et directeur d’études à l’EHESS, il a notamment publié La Raison humanitaire (2010), La Force de l’ordre (2011) et Punir (2017). Editeur Points Parution 05/01/2017
  • L’encre de la liberté : de la prison à la scène slam Max Clanet, La boîte à Pandore, 2021.
    Portrait d’un homme qui a voulu tourner définitivement la page de la criminalité afin d’entamer sa reconstruction par le biais de la musique.
    La vie de Romain aurait pu se résumer à onze ans de prison pour complicité dans l’assassinat de la députée Yann Piat. Condamné et incarcéré, il est l’exemple d’un cheminement réussi, de prise de conscience et de réhabilitation. Il raconte comment la bande de ” baby killers ” a été manipulée et comment cette équipe d’ados est montée en puissance en commettant des petits larcins.
    Romain retrace sa jeunesse chaotique, son parcours de délinquant, la violence, les mauvaises fréquentations, la rue et ses lois en vigueur dans le monde cruel des malfrats du Var.
    Vient ensuite le procès, la prison, puis la résilience par la lecture et la musique. Il livre un tableau sans concession d’une bande de délinquants et celle d’un homme qui a fermé définitivement la page de la criminalité en entamant sa reconstruction.
    Aujourd’hui, Romain est devenu Pagan, artiste de slam.
  • Crime et fonction de la prison : privation de liberté, corps et sens de la peine Tiscini Giorgia, Lamote Thierry, Cliniques méditerranéennes, 2020/2 (n° 102), p. 193-206.
    Objectif : l’objectif de cet article est de montrer que la peine d’emprisonnement, sans un travail sur le sens de celle-ci, engendre un accroissement de violence, impulsivité, colère, angoisse et haine, affects dont nous montrerons les liens avec la notion lacanienne de jouissance.
    Méthode : analyse des textes fondateurs de la conception moderne de la prison articulée à la méthodologie de l’entretien clinique pratiqué dans le cadre du travail psychologique/psychothérapeutique mené durant six ans, dans les prisons françaises, avec les personnes détenues.
    Résultats : les résultats, tirés des entrevues et des observations conjointes à une révision historique de la prison et de sa place dans une société républicaine et démocratique, montrent que la peine privative de liberté doit s’accompagner d’un travail autour du crime, envisagé comme un événement traumatique pour son auteur.
    Conclusions : les deux objectifs de la peine de prison – amendement du criminel et réinsertion sociale – ne pourront être atteints sans un accompagnement des personnes détenues, de leur vie, des raisons de leurs actes, et leur capacité d’adaptation à la détention. Faute de ce travail, le corps prendra le dessus s’exprimant par des actes ou des affects extrêmes dirigées contre lui-même ou les autres.
  • La Prison au delà des murs ; Salas Denis, Les Cahiers de la Justice, 2020/1 (N° 1), p. 1-2
    On ne peut plus guère aujourd’hui penser la prison comme un univers clos où sont cloîtrés durant leur peine ceux que nous avons décidé de punir. Ce n’est pas seulement à cause de la présence des moyens de communication, des visites et autres interventions extérieures qui s’y déroulent quotidiennement. C’est surtout parce que la peine s’est diversifiée au point d’ouvrir pendant l’enfermement de multiples perspectives de retour à la vie libre. C’est toute la différence entre la peine prononcée et la peine exécutée que l’opinion publique a tant de mal à comprendre. Une fois prononcée, une peine peut se diffracter, s’aménager, s’ouvrir à un parcours d’individualisation jalonné de micro-décisions. On ne peut donc plus guère penser la prison comme une institution « totale » comme on a eu trop l’habitude de le faire. Pas davantage la peine comme une entité homogène. La division binaire entre dedans et dehors n’est guère en phase avec la réalité. Voilà pourquoi ce dossier des Cahiers de la justice analyse cet « entre-deux » où se joue la reconquête d’une liberté sans faire disparaître, au contraire, l’espace de la surveillance.
    On retrouve ici la théorie de l’extension du filet pénal (net widening) sous couvert d’un objectif de soutien social. L’expérience vécue des détenus, selon Olivier Razac, Fabien Gouriou et Jérôme Ferrand, évoque à bien des égards cette approche. Selon eux, toute perspective de sortie est difficile à assumer compte tenu de sa « surcharge punitive ». Si les détenus acceptent le principe de la peine, ils portent son stigmate quand ils la vivent hors les murs…
  • Soins et prison. Enquête auprès de détenus gravement malades ; Chassagne Aline, Érès, « Trajets », 2019, 296 pages.
    En donnant la parole à une minorité fortement discriminée, les détenus en fin de vie, l’ouvrage interroge l’expérience de la maladie grave et le sens de la punition.
    Le thème de la maladie en prison est un sujet sensible qui intéresse divers champs des sciences humaines et de la politique, du droit, de la médecine. Plusieurs histoires ont récemment traversé notre actualité, celle de Patrick Henry ou celle du prix Nobel chinois Liu Xiaobo. La question de la mort en prison reste controversée quel que soit le système carcéral et politique parce qu’elle touche profondément à ce qui fonde notre humanité. Dans cette « double épreuve », les détenus gravement malades nous révèlent en filigrane ce qui semble acceptable ou inacceptable, juste et injuste à notre société.
  • Comment être parent en prison ? Douris Marie, Roman Pascal, Érès, « La vie de l’enfant », 2020, 224 pages.
    L’incarcération d’un père ou d’une mère engendre une séparation brutale avec ses enfants qui se trouvent exposés à de nombreux risques liés à leur bien-être physique, émotionnel, psychologique et social. Elle rend problématique le maintien des liens enfants-parents et entraîne une limitation de l’exercice de la parentalité. Comment rester parent malgré la détention ? Cette difficile question est ici abordée du point de vue du droit, de la psychologie, de la sociologie.
    De la présentation de l’état du droit au recueil de la parole de parents en prison, cet ouvrage allie approches fondamentales et données issues d’une recherche de terrain qui permet de saisir au plus près la réalité et les problématiques spécifiques de la parentalité en prison. En contre-point, le témoignage d’une personne adulte, qui, pendant toute son enfance, a vu son père emprisonné, offre une plongée dans le vécu des relations enfant-parent détenu.
    Enfin, les auteurs proposent des points de repères pour penser et améliorer les pratiques professionnelles au regard des enjeux de l’accompagnement de la parentalité en prison qui constitue un véritable défi pour les institutions.
  • La médiation équine : réinsertion psychosociale des personnes détenues ; Mercier Catherine Jeanne, Le Journal des psychologues, 2021/3 (n° 385), p. 33-37.
    Depuis le début des années 2000, le recours à des programmes mettant en relation des humains incarcérés et des animaux s’intensifie. La structuration de ces programmes a été rendue indispensable pour les intégrer dans la boîte à outils de l’insertion et de l’accompagnement de la peine. Des réflexions ont été menées au sein de l’institution pénitentiaire qui ont contribué à délimiter le champ de la médiation animale, celui de la sécurité dynamique, et d’en définir les objectifs : désengagement de la violence, développement de meilleures habiletés relationnelles, et capacité de se mobiliser dans son parcours de vie et des sous-objectifs en lien avec l’estime de soi, la confiance en soi, l’autonomisation grâce à un travail autour des sensations, des émotions, des besoins, des valeurs, des codes sociaux.
    En quoi la mise en relation intentionnelle d’une personne détenue et d’un cheval peut-elle contribuer à la réinsertion psychosociale, une des missions de l’administration pénitentiaire, spécifiée dans l’article 2 de la loi pénitentiaire de 2009, dans les préconisations des Règles pénitentiaires européennes ou encore celles des Règles européennes de la probation ou bien le Référentiel des pratiques opérationnelles des spip (services pénitentiaires d’insertion et de probation) ?
    Un détour par la symbolique véhiculée par cet animal va nous permettre un début de réponse.
    « Seabird, c’est ma plus belle expérience. Une expérience émotionnelle, sensorielle et sensationnelle…”
  • Théâtre en prison ; Arbouet Frédérique, Lien Social, 2021/3 (n° 1288), p. 18-24.
    La culture en prison est un droit, au même titre que l’éducation et la santé. Elle participe pleinement au parcours de réinsertion d’une personne détenue. Dans certains établissements pénitentiaires, le théâtre s’immisce dans le temps d’incarcération…Sortir de l’ombre…Résistance à l’enfermement…Reportage : Prendre le large avec Marius…Rencontre de cœur …Rêve de liberté
    Entretien avec Jean-Michel Gremillet : Culture en prison. Un droit fondamental
  • L’enfant et la prison ; D. Mahyeux, J.-P. Benoit, revue enfances & Psy, n° 83, Eres (2019)
    Le nombre de détenus en France n’a cessé d’augmenter depuis les années 1970. Les cliniciens exerçant en détention ont tous observé l’importante augmentation de prévalence des troubles psychiques parmi ces détenus. Dans un tel contexte, bébés, enfants et adolescents pourraient être oubliés, témoins silencieux d’une histoire qui ne serait pas la leur ou acteurs à leur corps défendant. L’incarcération d’un proche, ou leur propre détention ne peut rester sans effet sur leur développement.
    Comment parvenir à penser enfance et privation de liberté  ? Quels bénéfices secondaires peut-on attendre d’une configuration aussi improbable  ? Du bébé qui s’aventure sur le chemin de la vie dans le cadre contraint auquel est assujettie sa mère, à l’adolescent rebelle dont les enveloppes psychiques ne parviennent pas à traiter un envahissement pulsionnel exponentiel, des murs physiques à l’enfermement mental, des portes qui se ferment, confrontant le sujet à un point de butée, à celles qui s’ouvrent à cet autre enfant l’espace d’un instant, pour renouer un lien fragilisé avec son parent incarcéré, pléthore de situations singulières sont considérées au fil de ce numéro.
    L’historienne Véronique Blanchard nous invite à examiner la question sensible de l’enfermement des mineurs, privilégiée sans faillir en France depuis deux siècles, au gré d’aménagements à visée de protection d’abord, puis d’éducation. La prison serait-elle considérée comme éducative  ? Que reste-t-il aujourd’hui des principes fondateurs de l’ordonnance de 1945  ? Quelles réponses la société a-t-elle apportées et apporte-t-elle à ces enfants intranquilles qui transgressent la loi et représentent toujours pour elle une menace, induisant un sentiment d’inquiétante étrangeté  ? À l’escompte de quels bénéfices et en référence à quels paradigmes  ?
  • La nuit dans les lieux de privation de liberté ; Rapport du CGLPL publié le 3 juillet 2019 aux éditions Dalloz
    La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté publie un rapport thématique sur « La nuit dans les lieux de privation de liberté ».
    Le CGLPL constate régulièrement que la notion de « nuit » renvoie, au sein des lieux d’enfermement, à des organisations et des durées très hétérogènes. La nuit représente un enfermement dans l’enfermement : enfermement dans les cellules et chambres de lieux eux-mêmes clos.
    La nuit, qui peut débuter à 18h30, est le moment où les portes se referment, où les équipes se réduisent. Les activités cessent, l’ennui s’installe, les difficultés à dormir aussi quand l’intimité et le respect de la dignité sont mis à mal. La conscience que les portes ne se rouvriront peut-être pas assez vite en cas d’urgence est parfois source de peur et d’angoisse. Arriver dans un lieu de privation de liberté ou le quitter une fois la nuit tombée est souvent synonyme d’un accueil tronqué, d’une sortie improvisée.
    En s’appuyant sur les différents constats opérés lors de ses visites ainsi que sur de nombreuses saisines reçues, le CGLPL a souhaité analyser ces périodes durant lesquelles, quotidiennement, les droits fondamentaux des personnes privées de liberté sont mis à l’épreuve.
  • Sociologie de la prison Philippe Combessie, Collection Repères, La Découverte, 2018.
  • La fonction du psychologue en milieu carcéral Germani Stéphanie, Empan, 2017/4 (n° 108), p. 122-127
  • Violences extrêmes Le sujet de la radicalisation Le Journal des psychologues 2018/10 (n° 362), Martin Média, 78p
  • Le tonton de Max et Lili est en prison – tome 95 Dominique de Saint-mars, Serge Bloch, Calligram, 2011, 40 pages
  • Détention et accès à la pratique artistique et culturelle : retour d’expérience Castera Alexandre,Les cahiers de la LCD, 2018/HS1 (Hors-série N° 1), p. 133-143
  • Sortir de cellule/demeurer en cellule. Une sociologie des expériences paradoxales de la détention en établissement pénitentiaire pour mineurs Solini Laurent, Basson Jean-Charles, Agora débats/jeunesses, 2017/3 (N° 77), p. 67-79
  • Derrière les murs : surveiller, punir, réinsérer ? Olivier Charline, ERES, « Trames », 2018, 248 pages.
  • Les prisons et l’illusion sécuritaire Delarue Jean-Marie, Études, 2017/5 (Mai), p. 31-42.
  • La sexualité en prison de femmes Joël Myriam,Presses de Sciences Po (P.F.N.S.P.), « Académique », 2017, 286 pages
  • Quand la prison prend soin : enquête sur les pratiques professionnelles de santé mentale en milieu carcéral en France et en Allemagne. Travail de recherche doctorale financé par l’attribution d’une bourse EN3S Lancelevée Camille, Regards, 2017/1 (N° 51), p. 245-255
  • Réflexion à partir d’une psychothérapie en milieu carcéral : dépendance addictive, contenance, subjectivation et transfert Pelladeau Élise, Marchand Jean-Baptiste, Pommier François,Cliniques méditerranéennes, 2017/1 (n° 95), p. 203-216.
  • L’État laïc à l’épreuve de l’espace carcéral Schmitz Julia, Les cahiers de la LCD, 2017/1 (N° 3), p. 107-124
  • Consommations de substances psycho-actives en milieu carcéral : étude qualitative rétrospective Patrice Fernandes Pereira, Catherine Simon, Psychotropes, 2017/2 (Vol. 23), p. 35-56
  • Abolir la prison : L’indispensable réforme pénale Tony Ferri, M.E.C – Libre & Solidaire – Le livre et la Plume, 2018
  • La fin de vie des patients détenus Aline Chassagne, Aurélie Godard-Marceau et Régis Aubry, , Anthropologie & Santé, 15 | 2017.
  • PROBATION, INSERTION Les deux axes d’une politique ambitieuse de prévention de la récidive Christian DANIEL, L’harmattan, 2017
  • Séparer et punir Olivier Milhaud, Paris, CNRS éditions, Paris, 2017.
  • Patientez en prison. La construction des itinéraires carcéraux en centre de détention Aude Leroy, Sociologie. Université Paris-Saclay, 2016.
  • Les nouvelles prisons, Enquête sur le nouvel univers carcéral français Didier Cholet (dir.), Presses Universitaires de Rennes, 2015. d
  • Pouvoir et politique pénale de la prison à la surveillance électronique ; Tony Ferry, Libre et Solidaire ;octobre 2016.
  • Prison, le choix de la raison ; StéphaneJacquot, Dominique Raimbourg, préface Robert Badinter ; Edition Economica, droit ; novembre 2015
  • Les nouvelles prisons, Enquête sur le nouvel univers carcéral français ; Didier Cholet (dir.), Presses Universitaires de Rennes, 2015.
  • De la religion en prison ; Céline Béraud, Claire de Galembert et Corinne Rostaing, Presses Universitaires Rennes, 2016
  • Justice et liens familiaux : quelles relations ? Dialogue,Revue de recherches cliniques et sociologiques sur le couple et la famille ;ERES, 2016/1 (n° 211)
  • Humaniser la peine ? Enquête en maison d’arrêt ; Yasmine Bouagga, Presses Universitaires de Rennes, 2015.
  • Parlons prison en 30 questions; Sarah Dindo ; Documentation Francaise, Mars 2015.
  • « Justice et prisons : plus de cent ans déjà… » Asselain Jean-Charles, Commentaire 1/2015 (Numéro 149) , p. 123-132
  • Premiers pas en prison ; Christine CASTELLO, Soins pédiatrie puériculture, n°287 (novembre-décembre 2015)
  • Corps vieillissants en prison : expérience des personnes détenues « âgées » ; Caroline Touraut, Éditeur : Caisse nationale d’assurance vieillesse, Gérontologie et société 2015/1 (vol. 37 / n° 148)
  • Protection judiciaire de la jeunesse et secret professionnel : certitudes et incertitudes ; Christophe Daadouch, Éditeur : Association jeunesse et droit, Journal du droit des jeunes 2015/5 (N° 345 – 346)
  • NAISSANCE DE LA CONTRAINTE PÉNALE Sanctionner sans emprisonner Volume 1. Genèse ; Pierre V. Tournier, L’Harmattan, 2015
  • La lente évasion – Alain de la prison à la liberté ; Camille Polloni, préface de Virginie Bianchi, Premier Parallèle, 2015.
  • Passés par la case prison Olivier Brunhes, Philippe Claudel, Marie Darrieussecq, Virginie Despentes, Nancy Huston, Mohamed Kacimi, Pierre Lemaitre et Gérard Mordillat, éd. La Découverte, 2014
  • L’évasion La justice au quotidien Martine Herzog-Evans Edition l’Harmattan 2009
  • Le droit des détenus ; sécurité et réinsertion Arnaud Deflou Edition Dalloz 2010
  • Les droits de la personne détenue Sabine Boussard Edition Dalloz 2013
  • Droit Pénitentiaire Jean Philippe Duroche, Pierre Pedron Edition Vuibert 2013
  • La vie après la peine Serge Portelli Marine Chanel Edition Grasset et Fasquelle 2014
  • Longues peines le pari de la réinsertion” Philippe Lafaquière Edition Milan 2013 plus d’info
  • la famille à l’épreuve de la prison”  Caroline Touraud  ; le lien social  PUF 2013 plus d’info 
  •  «Médecin chef à la prison de la santé»  Véronique Vasseur ; Editions le Cherche-Midi ; 2012 (mise à jour)

Télécharger notre bibliothèque complète

Les revues

Lexiques

Décoder la Justice et la Prison avec le lexique de Prison Justice 44